Rubrique Les bagages inconscients de l’âme

Les Bagages inconscients de l’âme

Lorsqu’une âme s’incarne, elle ne descend pas toute « neuve » dans la densité, elle revient avec le fruit de ses expérimentations passées, c’est-à-dire des « bagages » qui vont conditionner son existence, sa façon de vivre et d’appréhender chaque situation qu’elle va rencontrer sur son nouveau chemin.
Ces bagages peuvent représenter quelque chose de positif comme une aide, un talent, une aptitude ou se révéler être quelque chose de bloquant, comme des freins ou des limitations.
Ce qui est essentiel, est de savoir que leur présence ne doit pas être perçue comme une punition, mais au contraire, comme le témoin de notre chemin d’expérimentation ainsi qu’une occasion de grandir toujours plus et d’évoluer.
Rien n’est irrévocable, tout a sa raison d’être et tout se transforme.
La mise en lumière et la prise de conscience de ce que nous portons au fond de nous de façon consciente et inconsciente, sont la clé qui nous ouvrira la voie.
Il s’agira pour les éléments bloquants de les libérer afin de retrouver l’équilibre dans ce qui a été vécu de façon erronée.
L’âme ne revient pas avec la totalité de ses bagages, mais simplement avec la partie nécessaire et utile à sa mission de vie actuelle et aux objectifs qu’elle s’est fixée.

Le premier bagage qu’elle porte est :  

La mémoire cellulaire des évènements passés ou en cours de sa vie actuelle

Tout ce que vit et ressent l’âme durant l’incarnation qui est en cours, est mémorisé en temps réel et s’encode sous la forme d’une mémoire.

Le lieu, les couleurs, les personnes présentes, la date, le contexte, mais surtout l’émotion et le niveau d’intensité ressentie vis-à-vis de celle-ci sont autant d’éléments mémorisés qui s’inscrivent et laissent une cicatrice, une trace neuronale dans le corps physique. A l’image d’une forme de stockage, cette mémoire dort tout en demeurant latente : elle est considérée à ce stade comme passive. Jusqu’au jour où, lors d’une expérimentation diverse, un stimulus déclencheur va venir rappeler le souvenir du traumatisme et remettre en place de façon presque automatique, involontaire, inconsciente le même processus psychique et physiologique ressenti auparavant, mais qui s’active cette fois dans un nouveau contexte, même différent un tant soit peu.

C’est par là qu’une mémoire, dans le cas où elle amène à revivre une douleur du passé, est considérée comme limitante et demande à être libérée pour cesser son impact et ne plus représenter une menace ou un frein dans le reste de l’incarnation. Si celle-ci ne parvient pas à être transmutée avant la fin du parcours de l’âme qui est en cours, elle subsistera et se représentera dans ses prochaines vies sous la forme cette fois d’une mémoire d’une vie antérieure.

Les mémoires s’inscrivent dans le corps physique et dans le corps causal de toute âme, mais aussi à un niveau beaucoup plus vaste que sont le champ quantique et le champ akashique.
Elles demeurent accessibles à tout moment dans l’attente d’être libérées.

Les mémoires personnelles liées à ses vies antérieures

Ce sont les mémoires positives et négatives que l’âme a gardées en elle suite à ses différentes vies antérieures.

Les voeux, les serments, les pactes qu’elle a pu prononcer ou établir

Le verbe est créateur.

Les vœux sont des promesses que l’âme a pu formuler dans ses vies passées. Ces vœux, à l’époque où ils ont été prononcés, lui ont permis d’apprendre des choses. Mais dans sa vie actuelle, ils continuent d’opérer et de s’exécuter tant qu’ils ne sont pas révoqués et peuvent représenter un obstacle en entravant son épanouissement et son évolution personnelle.

A cela, s’ajoutent les consentements, les promesses ex : (« Je jure de t’aimer éternellement » ou encore « je jure de te venger »), les pactes (« à la vie, à la mort »), les malédictions, les paroles magiques, etc.

Les vœux prononcés les plus courants sont les vœux de chasteté, les vœux de loyauté, les vœux d’allégeance, les vœux de pauvreté, les vœux de sacrifice, les vœux de célibat et les vœux de silence

Leur révocation est primordiale afin de retrouver pleinement sa liberté de choix, d’action et un pouvoir de cocréation totalement neutre.

Les mémoires transgénérationnelles de sa lignée

L’ensemble des mémoires qui sont transmises de génération en génération.

En somme, ce sont toutes les expériences et croyances liées aux incarnations des ancêtres connus ou non de sa famille terrestre.

Ces mémoires ne concernent pas directement l’âme, car elles ne lui sont pas personnelles, mais elles peuvent affecter ses énergies, ses émotions, ses relations, ses schémas de pensée et son fonctionnement.

Nos ancêtres pour la plupart, ont expérimenté pendant longtemps le conditionnement et nous donnent aujourd’hui l’occasion de transmuter cela en nous tournant vers une liberté d’être.

Avec l’élévation des consciences actuelle et l’arrivée des « nouveaux enfants », le karma que nous épurons actuellement ne sera pas celui de demain, on peut dire que nous sommes une génération de transition.

Une mémoire transgénérationnelle peut être positive, dans ce cas elle peut se représenter sous forme d’un talent, une qualité ou une aptitude pour quelque chose, une capacité énergétique ou sensorielle, une force, une façon d’être, une sagesse, un enseignement ou un apprentissage qui est transmis aux autres membres de la famille et dont chaque âme profite. L’âme va récupérer cette particularité et l’utiliser ou non selon son libre-arbitre et son chemin de vie qui lui est propre.

Une mémoire transgénérationnelle négative est un blocage, un évènement traumatique, un mécanisme de pensée, une croyance limitante, une blessure ou une énergie négative qui se transmet de génération en génération dans l’espoir d’être transformée, libérée et guérie. Parmi eux, peuvent être évoqués les secrets de famille, les non-dits, les abus, les enfants cachés et naissances illégitimes, les avortements et fausses couches, les guerres, la loyauté familiale, etc.

C’est au 7ème mois de grossesse, que l’inconscient de la mère et de l’enfant fusionnent. L’enfant récupère toutes les mémoires négatives, les peurs, les expériences et les émotions que la maman a refusé de libérer ou de prendre conscience.

Les acquisitions de l’enfance, l’adolescence

A cela, vont s’ajouter progressivement durant l’enfance, les projections et attentes qu’auront les parents envers lui, le comportement qu’ils adopteront au sein de la cellule familiale qui lui servira de référence et sur lequel il pourra s’appuyer pour se construire, les valeurs qui lui seront inculquées, les croyances sur la vie qui lui seront transmises autant de programmations, d’implantations qui vont participer à la construction de sa personnalité, de son mental.

Ses blessures

Une blessure de l’âme est une mémoire profonde d’un événement vécu de façon intense et douloureuse et qui est inscrite dans l’inconscient.

Cette blessure a plusieurs origines et peut être liée à :

Une vie antérieure vécue, on parle de blessure karmique, une situation, le poids d’une relation, etc.

Au transgénérationnel, une blessure qui n’appartient pas à l’âme directement, mais qu’elle récupère en s’incarnant auprès de sa famille terrestre

Sa vie actuelle par la relation qu’elle peut avoir avec ses parents notamment ou lors d’expériences qu’elle est en train de vivre

L’âme porteuse, va décider de se confronter à des situations qui vont lui faire revivre la blessure afin qu’elle puisse en guérir.

Elle peut provenir d’une vie antérieure, être liée au karma familial ou à sa vie actuelle.

Les blessures de l’âme pour la plupart, se constituent souvent durant la période allant de la conception à l’enfance.

Le vécu d’une situation est relatif, une expérience négative ne crée pas forcément une blessure. Cela dépend de la sensibilité de chacun (e).

On va retrouver 5 grandes blessures récurrentes que sont :

  • La blessure de trahison

Elle oppose l’enfant et le parent du sexe opposé : la petite fille trahie par son père, le petit garçon trahi par sa mère.

La blessure de trahison peut être karmique ou en lien avec cette vie-là.

Elle s’éveille entre dans la tranche d’âge de 2 à 4 ans.

Elle est créée par le mensonge, la trahison, ou la manipulation du parent opposé.

Ces derniers peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes avec les moyens qu’ils ont pour être le plus honnête possible, mais en fonction de ses énergies et de sa sensibilité, l’enfant peut se sentir trahi.

L’enfant devenu adulte verra sa blessure de trahison s’exprimer par un manque de confiance en lui et dans les autres. Ils ne pourront pas comprendre ses besoins et ses attentes. Il aura besoin de tout contrôler et aura du mal à déléguer. Il préférera agir seul en se convainquant qu’il n’a besoin de personne, ceci est une protection afin qu’il ne soit pas à nouveau trahi.

Il pourra avoir une forte personnalité avec un besoin de l’exprimer, ce qui constituera un moyen de cacher sa propre vulnérabilité. Il pourra aussi avoir tendance à séduire, imposer sa façon de voir les choses ou manipuler, le but étant que les autres suivent ses propres règles afin qu’il ne soit jamais trahi.

Il ne supportera pas qu’on lui mente alors qu’il pourra lui-même mentir pour tester la confiance ou se protéger. Il sera critique et acerbe, transférant chez les autres ses propres jugements.

Sa plus grande peur sera la séparation. Il aura de grandes difficultés à se séparer de situations ou de relations toxiques tant qu’il ne l’aura pas décidé, c’est lui qui arrêtera une relation et jamais les autres.

Les mots souvent employés seront « laisse-moi faire, je n’ai besoin de personne, je suis capable, je suis responsable, je ne te fais pas confiance » et par la loi de l’attraction renforceront et amplifieront le vécu de cette blessure.

Il sera amené à créer des relations de contrôle avec les autres dans le but de créer ce schéma relationnel et s’en libérer.

  • La blessure de rejet

Elle oppose l’enfant et le parent du même sexe : la petite fille et sa mère, le petit garçon et son père.

Elle est créé par le rejet du parent du même sexe.

Elle est réactivée durant la grossesse si elle est karmique ou bien se crée de la conception à la première année de vie de l’enfant.

L’enfant devenu adulte verra sa blessure de rejet lui donner la sensation de ne pas pouvoir ou avoir le droit d’exister, de ne pas avoir sa place dans sa propre vie. La sensation d’être invisible aux yeux d’autrui, ou de déranger. Il préférera se mettre en retrait et devenir solitaire. Il sera amené à fuir le bonheur, fuir les autres, se fuir soi-même mais aussi les conflits et tout ce qui pourra le mettre mal à l’aise.

Il pourra être très exigeant envers lui et tout ce qu’il entreprendra. Il aura du mal à reconnaître sa valeur, ses compétences et pourra même se sentir illégitime.

Sa plus grande peur sera d’être confronté à quelque chose qu’il ne pourra pas fuir. L’imprévu représentera un danger.

Les mots souvent employés dans cette blessure seront « seul, personne, aucun, vide » et par la loi de l’attraction renforceront et amplifieront le vécu de cette blessure en l’amenant à créer des relations avec de nouvelles personnes qui elles aussi la rejetteront à leur tour.

Le but de l’âme est de créer et de reproduire perpétuellement ce même schéma relationnel dans le but de s’en libérer.

  • La blessure d’abandon

Elle oppose l’enfant et le parent du sexe opposé. La petite fille et son père, le petit garçon et sa mère.

Elle est réactivée durant la grossesse si karmique ou créée par le manque de soutien, d’attention et d’affection de la part du parent opposé.

Elle s’éveille durant la période de 1 à 3 ans.

L’enfant devenu adulte verra sa blessure l’obliger à créer de la dépendance. Il sera en recherche constante d’amour, d’attention de présence et d’affection. La solitude lui sera insupportable tandis que le besoin d’autrui sera viscéral. Il aura besoin de leur approbation, de leur validation ou accord pour agir. Il pourra adopter l’attitude du sauveur en donnant tout de lui quitte à dépasser ses limites et ignorer ses propres besoins, le but étant d’acheter l’amour de l’autre et le satisfaire coûte que coûte.

Il aura des difficultés à prendre soin de lui et attirera ainsi l’attention des autres, de ses proches. De même qu’en adoptant une attitude dramatique ou en créant des situations exagérées.

Sa plus grande peur sera la solitude, car pour exister, il aura besoin de l’autre. Si les autres ne sont pas là, il ne pourra exister.

Les mots souvent employés seront « absent, tu es mon tout, ma moitié, j’ai besoin de toi » et par la loi de l’attraction, renforceront et amplifieront le vécu de cette blessure en l’amenant à créer toujours davantage de dépendance.

Le but de l’âme sera de rechercher la présence de l’autre et créer des relations toxiques ou de soumission afin de reproduire ce schéma relationnel pour s’en libérer.

  • La blessure d’humiliation

Elle oppose l’enfant et la mère ou le parent qui est responsable de son apprentissage et son autonomie.

Elle est réactivée durant la grossesse si karmique ou crée quand l’enfant se sent humilié, non soutenu, ou brimé dans la connexion avec son corps physique.

Elle s’éveille durant la période d’apprentissage de la propreté et de l’autonomie, entre 1 et 4 ans selon les enfants.

L’enfant devenu adulte verra sa blessure lui faire ressentir l’énergie de honte. Il aura honte de lui, de ses besoins, de ses attentes et des personnes qui l’entourent.

Il aura des difficultés à se sentir à l’aise avec son corps physique et son intimité n’arrivant pas à prendre soin de lui, ce qui l’amènera à rejeter ou à envier les personnes à l’aise dans leur corps et leur cadre de référence.

S’il y parvenait ou arriverait à ressentir du plaisir, il aurait l’impression de devoir le payer par la suite.

Ses responsabilités et obligations l’empêcheront d’être dans le moment présent et de profiter de la vie ce qui le satisfera, car il aura l’impression de ne pas mériter le bonheur.

Il pourra se montrer autoritaire, contrôlant et avoir une communication brutale pour être sûr de bien rester éloigné de tout bien-être.

Sa plus grande peur sera la liberté, car elle représentera une notion étrangère qu’il n’aura pas réussi à apprendre. Il préférera être frustré et dans le contrôle que de se sentir libre.

Les mots souvent employés seront « moche, sale, malsain, indigne » et par la loi de l’attraction, renforceront et amplifieront le vécu de cette blessure et l’énergie de honte.

Le but de l’âme sera de se priver, de créer des relations toxiques avec elle et les autres afin de reproduire ce schéma relationnel pour s’en libérer.

  • La blessure d’injustice

Elle oppose l’enfant et le parent du même sexe : la petite fille avec sa mère, le petit garçon et son père.

Elle est réactivée durant la grossesse si karmique ou crée par la froideur et l’insensibilité du parent du même sexe.

Elle s’éveille durant la période des 4 à 6 ans.

L’enfant devenu adulte verra sa blessure le déconnecter de ses émotions ainsi que celles des autres, ce qui l’amènera à paraître comme quelqu’un de froid, d’insensible et manquant d’empathie.

Il n’écoutera pas sa fatigue, ses besoins personnels et aura du mal à établir ses limites entre ce qu’il voudra et ce qu’il ne voudra pas. Il existera par ses actions, ses réalisations et l’image qu’il donnera, mais non pour son propre bonheur ou aspirations véritables.

Il sera davantage connecté à son mental et sa partie sombre et aura des difficultés à exprimer ses émotions et recevoir l’affection d’autrui.

Très perfectionniste dans ses entreprises, il attendra cette même perfection venant d’autrui.

Sa plus grande peur sera la froideur, car elle reflétera et le confrontera à la sienne et au manque de connexion avec ses émotions.

Les mots souvent employés seront « très bien, d’accord, ça marche, ok » et par la loi de l’attraction, renforceront et amplifieront le vécu de cette blessure et sa rigidité.

Le but de l’âme sera de créer des relations ou des situations où elle sera confrontée à ses émotions et celles des autres pour reproduire ce schéma et s’en libérer.

Conclusion

La maturité karmique est le moment dans une vie où la conscience d’un être est capable de voir, d’accueillir et de transmuter un schéma, un comportement qu’elle répète de façon erronée.

Elle va enfin prendre conscience, et ce, souvent après avoir été confrontée à de multiples épreuves ou échecs dans sa vie, que quelque chose ne va pas et qu’il est nécessaire d’en comprendre la cause. Il est probable qu’elle choisisse de se faire accompagner de multiples façons pour cela. Et c’est à cet instant précis qu’elle est dite prête à entamer un processus de libération voire d’ascension.

L’intérêt de libérer les mémoires transgénérationnelles est de rompre le schéma de leur transmission et d’offrir la possibilité de guérir l’ensemble de la lignée, des ancêtres, aux générations actuelles et futures.

L’intérêt de libérer l’ensemble des mémoires, vœux et autres blessures est de s’offrir la possibilité de reprendre le contrôle de son existence en la vivant cette fois à partir d’une conscience dénuée de toute influence quelconque et d’un espace sain propice à accueillir le renouveau.

L’accès aux mémoires d’une âme peut se faire par le biais d’une lecture des annales akashiques.

Cf : médiumnité : Les annales akashiques

Sources : Lise Bourbeau les 5blessures de l’âme

Isabelle Cerf Le guide du lightworker